Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Connaissez-vous les oyas ?

Lorsqu’on a un jardin la principale dépense c’est bien entendu l’eau. On peut s’arranger pour planter dans la même terre de l’année dernière seulement enrichie d’un peu de compost. On peut acheter ses petits paquets de graines (ou mieux récupérer les graines de l’année dernière) pour ne pas à dépenser trop en en plants déjà levés. Mais pour ce qui est de l’eau, si on se contente de la prendre au robinet de sa maison, le kilo de tomates sera dure à digérer quand la facture d’eau arrivera. Croyez-moi j’en ai fait l’expérience, et je dois dire que la « surprise » fut on ne peut plus angoissante.

La solution du récupérateur d’eau de pluie est bien entendue indispensable, lorsque c’est possible (je ferai un article prochainement sur ce sujet). Mais reste la question des épisodes de pluie qui depuis quelques années se font de plus en plus attendre en plein été quand le soleil chauffe à plein et qu’on a le plus besoin d’eau. Il faut donc trouver une solution pour optimiser les arrosages, afin que chaque gouttelette compte.

Cette solution existe. Ce n’est pas moi qui l’ai inventée. Elle existe depuis la Grèce antique (les anciens savaient bien souvent mieux que nous faire avec peu). Ce sont les Oyas, des récipients en terre cuite non vernissée, avec un couvercle qui lui est vernissé (ce qui évite l’évaporation par la partie hors de la terre).

 

Le principe :

On n’arrose pas les plants aux pieds (sauf la première semaine après plantation).  On remplit simplement les oyas d’eau, au fur et à mesure qu’elle se vident. Et par un phénomène de transpiration de la poterie, les racines des plantes vont pouvoir venir chercher là l’eau dont elles auront besoin, au fur et à mesure de leurs besoins, sans qu’une seule goutte d’eau ne se perde en vain.

On va donc d’abord installer les oyas, bien plantées dans la terre, puis ensuite installer les plants tout autour.

 

Avantages :

  • On économise l’eau.
  • On n’arrose plus tous les soirs, mais seulement 1 à 2 fois par semaine. Les enfants, ou vos amis, ne feront plus la tête parce que vous ne pouvez pas vous arracher à votre jardin 2 jours de suite. Une vie sociale redevient possible en été pour les jardiniers !
  • Il n’y a pas de risque de lessiver la terre par les arrosages.

 

Seul inconvénient :

Les oyas à l’achat, ça revient cher. Si on a tout un potager à équiper, il va falloir faire chauffer la carte de crédit. Comptez entre 22 et 100 euros l’oyas. Les potiers seraient-ils tous tombés sur la tête ?

 

Mon astuce :

On peut très bien se fabriquer des oyas « maison » pour presque rien. Je l’ai fait !

Voici comment j’ai procédé :

  1. A la jardinerie du coin, j’ai trouvé des pots en terre cuite qui étaient en promos (1,30 euros le pot). Vous pourrez peut-être trouver moins cher.
  2. J’ai également trouvé des dessous de pots en plastique qui pouvaient servir de couvercle à mes futures « oyas ». Pensez à faire un essayage avant de quitter la jardinerie (ce n’est pas la circonférence du bas du pot qui compte, mais bien la circonférence du col, pour faire couvercle !).
  3. Sur Amazon, j’ai acheté une sorte de pâte spéciale réparation « Sader répare tout » pour boucher les trous de mes poteries. Ce que j’ai fait. Puis j’ai testé avec un peu d’eau pour vérifier qu’il n’y avait pas de fuite.

     

  4. J’ai enterré mes oyas dans ma parcelle. J’avais pris soin de positionner une bâche qui laisse passer l’eau mais qui évite l’évaporation (quand je vous disais que j’ai été traumatisée par la note d’eau de l’année dernière). Note: sur cette image, ce n'est pas encore le cas, mais très vite j'ai fixé la bâche.
  1. J’ai positionné mes plants tout autour des oyas.

Et ça marche !

J’ai fait cela il y a 1 mois. Regardez donc les beaux plants de tomates (on n’est que fin mai et j’habite dans la Nord de l’Europe). Notez les embouts pour tuteurs, indispensables si on ne veut pas se crever un œil lorsqu’on se penche pour s’occuper de ses cultures (je ne plaisante pas. C’est un accident très fréquent chez les jardiniers. Et parfois, cela peut être grave).

Où trouver sur Amazon ce dont je parle :

Sader répare tout

https://www.amazon.fr/gp/product/B00ENIOUPQ/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B00ENIOUPQ&linkCode=as2&tag=kalenebooksco-21&linkId=505bfb1d34106be6ed376558bb0543ec

 

Fixe bâche

https://www.amazon.fr/gp/product/B01KOD7BPY/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B01KOD7BPY&linkCode=as2&tag=kalenebooksco-21&linkId=1194bfdb6bedb8f96cc1f3c59d99a182

 

Capuchons embouts tuteurs (les moins chers et les plus neutres que j'ai trouvés)

https://www.amazon.fr/gp/product/B00J9CQEJQ/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B00J9CQEJQ&linkCode=as2&tag=kalenebooksco-21&linkId=fc03dc5291c9643e43c0887c750d048c

Tag(s) : #Jardinage écologique
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :